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Articulation entre recherche et clinique


Mehdi

Messages recommandés

Bonjour,

Ayant obtenu mon Master 1 de Neuropsychologie,j'ai pour ambition de suivre une filière recherche puis un doctorat, pour in fine, cumuler le métier d'enseignant-chercheur et le métier de Neuropsychologue en institution, afin d'articuler mes travaux de recherche et la clinique auprès du patient.

Ce message s'adresse donc aux Neuropsychologue effectuant cette articulation dans leur vie professionnelle.

J'aimerais m'entretenir avec vous de la façon dont vous exercez votre métier.

Merci d'avance.

Mehdi AOUN SEBAITI

Neuropsychologue

Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor

Service de neurologie

Centre de référence des maladies neuromusculaires

51 Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

94000 Créteil

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Bonjour,

Bien que je ne sois pas enseignante, je forme avec des collègues un Groupe de Neuropsychologues Cliniciens Chercheurs au sein duquel le but est effectivement d'articuler la recherche et la clinique c'est-à-dire de mener nos propres recherches qui sont directement utiles pour le patient et le service dans lequel on travaille.

Concernant la recherche des universitaires, elle est souvent éloignée de la clinique et ne représente malheureusement pas pour le moment une articulation entre la recherche et la clinique. Des rapprochements seraient à faire dans ce domaine.

Emilie

Dr Emilie Ritter, PhD

Psychologue neuropsychologue libérale

Commission Exercice Libéral du Syndicat National des Psychologues

 

Site internet http://www.neuropsychologue-strasbourg.fr 

"La musique véritable s'entend dans le silence, à l'intérieur". Patrick Gallois

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Pour répondre à Idhem, c'est une démarche qui est à mon sens très intéressante. Pour avoir candidaté cette année à trois postes de maitres de conférences je sais qu'on voit de plus en plus de profils de postes à l'université demandant aux candidats d'avoir eu une réelle expérience clinique et une connaissance du terrain en plus des critères de recherche demandés. Par contre cumuler les deux statuts je ne pense pas que ce soit possible d'un point de vue administratif c'est à dire que si tu es enseignant-chercheur tu ne peux pas être employé également dans une autre institution de la fonction publique.

En revanche il est possible d'avoir un statut de chercheur associé à un labo de recherche après un doctorat et de travailler comme neuropsy en institution.

Autre possiblité: faire de la recherche clinique à l'hopital et développer les liens avec l'Université

Bon courage pour la suite et j'espère que tu pourras pendant ta thèse au moins concilier les deux!

Carole CELSE-GIOT
Docteur en psychologie

Cabinet Libéral

Centre Paramédical "Le Tibère" (Nice)

Membre du regroupement departemental Neur0ps6

 

 

 

 

 

 

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stephraffard cumule un poste de Maître de conf et un poste de clinicien au CHU.

Voyez avec lui :oops:

Psychologue/Neuropsychologue

Membre de la société secrète des membres du mois

AG&D - Responsable Recherche et Développements

LinKeDin

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Je vous remercie de vos réponses et de vos précieux conseils !

Mehdi AOUN SEBAITI

Neuropsychologue

Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor

Service de neurologie

Centre de référence des maladies neuromusculaires

51 Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

94000 Créteil

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Merci pour l'info :bien:

Carole CELSE-GIOT
Docteur en psychologie

Cabinet Libéral

Centre Paramédical "Le Tibère" (Nice)

Membre du regroupement departemental Neur0ps6

 

 

 

 

 

 

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  • 7 months later...

Bonjour,

Etudiante en L1 psychologie, j'aurais souhaité échanger avec un neuropsychologue et/ou un chercheur en neuropsychologie. En effet, dans le cadre de mes études, je souhaiterais comprendre davantage le métier de neuropsychologue, son implication dans un protocole de recherche et au sein d'une équipe soignante et la différence qu'il peut y avoir avec la profession de chercheur en neuropsychologie.

Cordialement,

AC

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  • 2 years later...

Bonjour,

 

je m'appelle Anthony, je suis actuellement étudiant en 3ème année de Psychologie.

Je repars sur le sujet ouvert par Medhi quelques années en arrière, car sa question ressemble vraiment à la mienne.

Je lui ai aussi envoyé un mail pour avoir des nouvelles de ses projets, mais en attendant sa réponse, j'espère pouvoir profiter aussi de vos avis.

 

J'hésite grandement sur le choix du master l'année prochaine, j'ai un intérêt plutôt ciblé pour la neuropsychologie, mais j'aimerais mêler la pratique à de la recherche et de l'enseignement.

Ce que j'adorerais faire, ce serait de l'enseignement ciblé sur la neuropsycho, et/ou les neurosciences. 

Mais pour cela, je comprends bien l'intérêt de la recherche en amont, surtout si j'arrive à cibler un domaine qui pourrait m'intéresser et me motiver.

 

De plus, j'aimerais réellement être en mesure de faire de la clinique aussi. J'ai fait deux stages cet été en neuropsycho, et actuellement en échange universitaire, je suis un cours de relation d'aide où je fais l'aidant d'un autre étudiant, et où l'on fait aussi mon aidé. Même si la perspective est ici existentielle et humaniste, j'ai remarqué grâce à mes stages aussi l'importance du contact avec le patient.

 

J'ai hésité quelques temps à me lancer dans un master neurosciences, mais j'ai peur de perdre ce contact humain justement...

 

Donc, j'aimerais réussir à trouver un master de neuropsychologie autant recherche que pro, qui pourrait m'aider à obtenir le titre de psychologue, ainsi que l'accès à une thèse après. Vous pensez cela possible ?

 

J'ai pensé à Strasbourg, qui possède la double orientation pro et recherche. 

Pour ceux qui ont continué sur une thèse, comment avez-vous trouvé l'objet de vos recherches ? Grâce aux cours de master, aux profs ?

 

Voilà, j'espère que tout cela reste un projet possible, et je vous remercie de m'avoir lu !

 

Bonne soirée à vous !

 

Anthony.

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Bonjour Anthony,

 

Je pense qu'il est important que tu comprennes mieux ce que sont les Master "pro et recherche", car ce ne sont pas vraiment des Master à "double orientation". En schématisant un peu (parce que je ne connais pas non plus tous les Master) ce sont généralement des Master avec des enseignements mutualisés, un parcours "pro" et un parcours "recherche". Il y a des cours en commun, mais également des cours que le parcours recherche ne suit pas (pathologies par exemple), et des cours que le parcours pro ne suit pas (stat avancées par exemple).

Si tu veux vraiment avoir une bonne formation pour pratiquer la neuropsy, je pense qu'il faut faire un Master Pro. Il est possible de travailler dans le domaine de la recherche (c'est mon cas : j'ai travaillé sur le protocole, la récolte des données, participé à la rédaction d'articles, mais pas sur la partie stat par exemple). Il existe aussi des passerelles Master pro - thèse. Mais à mon avis, si tu veux vraiment avoir un parcours béton pour ensuite faire de l'enseignement, le top c'est de faire, après le Master 2 pro, un Master recherche puis une thèse. 

La recherche, c'est un domaine en soit, la clinique aussi. La solution de facilité c'est le Master recherche + un stage professionnalisant qui te permet d'avoir le titre de psychologue, mais du coup ta formation risque réellement d'en pâtir au niveau de la clinique et ça c'est vraiment un problème si finalement tu ne fais que de la clinique (par choix ou par obligation....).

 

Mais il y a beaucoup d'avis personnels dans tout ça, et peut-être que d'autres auront des avis différents.

  • Like 6

Virginie Biscay
Service Pédiatrie au CH Grasse,
Cabinet libéral à Mouans-Sartoux (06)

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Hello !

 

Merci beaucoup pour ta réponse !

 

Concernant la solution de facilité avec le stage professionnalisant, je suis d'accord avec toi sur le fait que l'apport théorique pourrait être insuffisant pour exercer après.

Après, pour la distinction entre les deux, je pensais vraiment que quelques facs tendaient vers une finalité mixte, mais sans parler de parcours différents ( que pour autant j'ai retrouvé dans d'autres universités ) :

 


Même si la finalité semble plus clinique ici, les débouchés parlent bien d'une thèse possible après le master.

Mais pour autant, tu parlais de refaire un master recherche derrière, tu penses qu'avec ce master là je pourrais manquer de compétences pour poursuivre en thèse ?

 

- Reims, : "le 2nd semestre (janvier-juin) est réservé au stage professionnalisant (500h), au stage de recherche (200h), à la rédaction du mémoire de recherche et aux séances de supervision à l’université."

 

Après, en effet, les UE des différents semestres ne semblent pas très axées méthodo ou stats, ce qui pourrait être un handicap pour continuer avec une thèse après ...

 

Merci encore pour ta réponse !

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Dans la perspective de travailler en clinique et de vouloir faire de la recherche...

 

En tant qu'ancien étudiant passé par un Master Pro puis un Master Recherche, je ne peux que conseiller de prendre deux ans pour réaliser une année centrée sur la clinique et une autre année centrée sur la recherche.

En tant qu'universitaire, je ne peux que conseiller de prendre deux ans pour réaliser une année centrée sur la clinique et une autre année centrée sur la recherche.

.

  • Like 6

Psychologue spécialisé en Neuropsychologie

MCF à l'Université de Picardie Jules Verne (80)

"Aim for the sky and you'll reach the ceiling. aim for the ceiling and you'll stay on the floor" (Bill Shankly)

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Merci beaucoup pour ta réponse !

 

Si je puis me permettre, et si tu as le temps et l'envie de répondre, qu'est-ce que ça apporte en plus de passer par 2 M2 différents ?

De l'expérience j'imagine, et beaucoup de connaissances, mais y a-t-il des habiletés précises qui sont nécessaires et apprises seulement par cette voie-là ?

Et, serait-il possible que tu m'en dises un peu plus sur ton parcours universitaire et ta vie professionnelle d'aujourd'hui ?

 

Merci beaucoup, bonne soirée !

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En tant que chercheur 100%, je te conseille, tout comme Mathieu, de terminer et de valider ta formation clinique.

Celle ci te permettra d'avoir une "double compétence" (clinique/recherche) là où les chercheurs n'en auront qu'une seule (recherche).

 

De plus, devenir neuropsychologue te donnera un énorme plus si tu souhaites devenir chercheur et, dans cette optique, réaliser un post-doctorat à l'étranger (=expérience de chercheur après le doctorat, nécessaire pour obtenir un vrai statut de titulaire en France ou à l'Etranger). En effet, si en France le statut de neuropsy n'est pas très bien considéré, il est très valorisé dans les pays anglo-saxons et tu peux réellement obtenir un poste plus facilement face à un chercheur "pur".

 

Concernant le fait de passer par deux M2...

Je l'ai fait car on m'a dit que je ne pouvais pas postuler à une bourse de thèse après mon M2Pro. J'ai donc fait un M2 Recherche pour me classer 1er ou 2e et obtenir une bourse de thèse. Ca n'est en fait pas nécessaire, et je crois me souvenir qu'une éminente et respectée collègue (qui est présente sur ce forum mais dont je tairais le nom religieusement :) - et qui est maintenant maître de conf) a obtenu une bourse à la sortie de son M2P, sans passer par un M2R. Donc, (1) oui on peut faire une thèse après un M2P, (2) oui on peut avoir une bourse après un M2P.

 

Personnellement, mon M2R ne m'a rien apporté, sinon d'apprendre des méthodes sur la souris et la mouche, qui ne me servent à rien de rien.

En plus, classé 2e, j'ai bien obtenu la bourse de thèse ministérielle, mais au final, on me l'a refusé car je voulais m'inscrire dans un doctorat qui n'était pas dans la même école doctorale que le M2R (je me suis fait complètement roulé) - mais heureusement j'ai obtenu une autre bourse.

 

En revanche, cette année supplémentaire m'a permis de me faire des contacts, de travailler en tant que neuropsy, et ainsi d'améliorer ma pratique clinique et d'asseoir mon "expertise" ou ma "présence" au sein de mon hôpital. Cela m'a permis de "voir du pays" et d'avoir tout de même un meilleur dossier pour postuler à un doctorat.

 

C'est donc une opinion mitigée que je livre...

  • Like 5

Maxime Bertoux

Psychologue-Neuropsychologue

Research Fellow, Department of Clinical Neurosciences, University of Cambridge (UK)

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Personnellement, mon M2R ne m'a rien apporté, sinon d'apprendre des méthodes sur la souris et la mouche, qui ne me servent à rien de rien.

Peut-être que ça dépend des M2R (comme ça dépend des M2 pro ?)

Virginie Biscay
Service Pédiatrie au CH Grasse,
Cabinet libéral à Mouans-Sartoux (06)

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Peut-être que ça dépend des M2R (comme ça dépend des M2 pro ?)

 

Oui oui, c'est tout à fait vrai...

Ca dépend des master, des personnes, de la formation de base, etc.

  • Like 2

Maxime Bertoux

Psychologue-Neuropsychologue

Research Fellow, Department of Clinical Neurosciences, University of Cambridge (UK)

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Bonjour,

(je réponds ici plutôt que par MP sur Shrink: Marie = Kojevo)

 

Quelques réflexions qui vont aller dans le sens de mes, respectés et considérés, collègues et confrères et amis:

 

- oui, il est possible de faire une thèse après un M2P, et même d'avoir un financement de thèse (mais cela dépend des universités: certaines refusent de laisser candidater les étudiants issus d'un M2P, d'autres l'acceptent -cela va de plus en plus aller en ce sens puisque le Ministère nous a demandé autant que possible de réunir sous un même Master parcours P et parcours R.. mais il faut te renseigner en amont) (j'ai pour ma part, réalisé un M2P puis fait une demande de bourse de la Région, obtenue); c'est possible et recommandé si au cours de ton M2P tu fais un mémoire de recherche et que ta thèse s'inscrit dans la lignée de ton projet de recherche de M2

- tout dépend donc du contenu pédagogique du M2P.. à Paris 5, pour citer celui que je connais, les parcours P et R étaient (à l'époque) très peu différentiés, effectuer un M2R n'aurait pas vraiment eu d'intérêt..

 

- si tu veux faire de la recherche clinique il semble indispensable de valider ton titre de psychologue, et ça ne veut pas dire faire un M2R + 500h de stage pour avoir le titre, ça veut dire faire un M2P, avoir une supervision clinique universitaire (ce qui n'est pas toujours le cas lors du stage "à finalité professionnel" du M2R) et t'enrichir des connaissances universitaires compléments indispensables à ta formation sur le terrain. 

 

Donc au final, je te conseillerais:

(1) d'étudier attentivement les plaquettes universitaires des M2P et M2R (ou mieux: d'aller interroger les étudiants issus de ces formations.. la plaquette c'est un peu la "maison témoin".. tout y est beau mais on ne voit pas les défauts)

(2) de choisir ton M2P en fonction de ton projet professionnel (axé enfant, adulte, vieillissement, rééducation...)

(3) de faire ou non un M2R (en fonction de si tu as réalisé un mémoire "recherche" en M2P, suivi des enseignements de statistiques, ...); pour l'anecdote, je me souviens très bien d'un collègue de mon futur dir de thèse qui m'a pris entre 4 yeux avant que je ne débute ma thèse et m'a très clairement fait comprendre que je n'avais pas de M2R et en tant que tel, qu'il faudrait que je m'accroche pour ne pas être un boulet pour mon directeur (ie. pour être "à la hauteur" des autres étudiants qui eux ont réalisé un M2R)

(4) de te lancer dans la thèse...

 

 

  • Like 7

Marie de Montalembert
Psychologue spécialisée en Neuropsychologie (Hôpital de la Pitié Salpêtrière)

MCF en Neuropsychologie (Université Paris Nanterre)

 

 

 

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Je rajouterais une petite précision sur les masters mixtes. Certains n'ont de mixte que le nom :mmm:

En effet, certains sont en fait d'anciens master recherche auquel a été rajouté l'obligation de faire un stage clinique. Dans ce cas, le contenu de l'enseignement théorique en neuropsychologie n'équivaut pas à celui donné dans un master pro et si tu souhaites effectivement pratiquer, tu risques d'avoir des lacunes ou de devoir fournir un travail personnel supplémentaire important.

A l'inverse, les master mixtes anciennement master pro (comme Paris 5, Caen, Strasbourg) ont gardé leur base d'enseignements théoriques solides et leur caractère mixte vient du mémoire demandé qui est un mémoire de recherche, à différencier d'un mémoire professionnel qui peut être une "simple" étude de cas. Enfin je ne suis pas universitaire donc c'est ce que j'ai compris en essayant de décortiquer les plaquettes des masters pour mettre à jour notre liste de master accepté ici :sweatingbullets:

Donc comme le dit Marie, je ne peux que te conseiller également d'éplucher les différentes plaquettes des masters et d'affiner ton projet professionnel.

Bon courage !

  • Like 3

Sandrine CHICHERIE

Administratrice du forum de l'OFPN

Trésorière de NeuroPsy-PACA / Présidente de PsyNeuV (84)

Consultation mémoire, Hôpital de Carpentras (84)

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Merci beaucoup à vous tous pour toutes ces précisions =) !

 

Donc finalement, continuer sur une thèse sans M2R est possible, mais plus envisageable si le Master d'origine a tout de même des notions de recherche et selon le mémoire que j'aurais pris.

Pour autant, selon le M2R pris, ça peut être un plus, et/ou permettre de pratiquer pendant.

 

Dans les deux cas, c'est un projet envisageable, et aussi réalisable !

 

Concernant le choix du M2P et son importance, j'admets que le choix est vraiment difficile ici...

Avez-vous eu des échos de Strasbourg et Chambéry ?

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Des échos... de ?

 

Chambéry permettait, quand j'y suis passé, de faire un mémoire de recherche "digne de ce nom", qui est un exercice nécessaire avant de faire une thèse.

L'organisation en session permettait également de très bien s'investir soit dans son stage pro. soit dans son activité de recherche, soit dans les deux.

Cela me convenait bien mieux que Paris 5 qui ne laisse du temps pour rien.

Attention, tout cela date un peu maintenant.

 

Niveau réputation, Chambéry a toujours eu plus ou moins la meilleure réputation pour un M2P en neuropsycho, ce qui n'est pas forcément justifié d'ailleurs.

La qualité de certains profs (A l'époque : Martial Van der Linden, Xavier Seron, Pierre Polak, etc.) rend les cours intéressants. Mais c'est très inégal. Comme partout.

 

Par contre, les places sont rares et à moins de faire son M1 en Savoie, il faut un bon dossier.

  • Like 1

Maxime Bertoux

Psychologue-Neuropsychologue

Research Fellow, Department of Clinical Neurosciences, University of Cambridge (UK)

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Hello =) !

 

Par échos, je voulais justement parler des échos sur la qualité des masters en question. (enseignements, profs, encadrement des stages, du mémoire,...)

Point que tu as développé juste après pour Chambéry, merci !

 

Concernant le fait de faire son M1 directement dans la faculté visée (à Chambéry, Strasbourg, ou autre part suivant la finalité de mon choix), c'est bel et bien ce que je compte faire !

Pour le dossier, tout sera à jouer au M1 justement !

 

J'admets beaucoup hésiter pour Chambéry et Strasbourg pour l'instant.

Le M2 de Chambéry a l'air d'avoir sa renommée qui le précède. Pour autant, je n'arrive pas à trouver le descriptif complet des enseignements proposés... (je cherche mal ?).

Mais, je suis content d'apprendre que le mémoire a tout de même une tendance recherche. (et de plus, c'est plus proche de Grenoble !).

Pour Strasbourg, je suis pas mal attiré par le versant pratique clinique couplé à la recherche, et la diversité des enseignements proposés là-bas. 

De plus, ils ont l'air plus dans une sorte de modèle praticien-chercheur que je recherche au final. 

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D'autres Master sont excellents, je pense évidemment aux deux que je connais bien qui sont Amiens et Caen.

Pour la recherche, ça dépend des thématiques des équipes et des personnes en place. Un petit tour sur "pubmed/researchgate/googlescholar/sciencedirect/page perso sur le site de la fac" en tapant le nom des enseignant chercheur aide à se faire une idée

 

Je connais moins bien Chambéry ou Strasbourg mais je sais que le Master alsacien ne propose pas de mémoire de recherche en Master 1.

  • Like 1

Psychologue spécialisé en Neuropsychologie

MCF à l'Université de Picardie Jules Verne (80)

"Aim for the sky and you'll reach the ceiling. aim for the ceiling and you'll stay on the floor" (Bill Shankly)

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  • 2 years later...
Invité Marlou

Bonjour,

 

Je voulais savoir, si l'on souhaite exercer en tant que neuropsychologue clinicien, et faire de la recherche clinique à côté (sur la population et les problématiques rencontrées en clinique), faut-il nécessairement passer par un doctorat?

 

Je vous remercie d'avance pour vos éclairages.  :sunny:

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Bonjour Marlou. 

 

Il n'est pas indispensable d'avoir fait un doctorat pour faire de la recherche clinique. 

Après... cela dépend de ce que tu veux faire. 

 

Le doctorat est une formation à la recherche et par la recherche qui te permet de justifier de certaines compétences. 

Dans une équipe de recherche, tu n'auras pas le même statut selon que tu aies fait une thèse ou non. 

Et si tu veux poursuivre vers une carrière universitaire ou un poste de chercheur, la thèse sera indispensable. 

 

Mais si tu veux participer à des projets de recherche, tu peux aussi le faire en collaborant avec un laboratoire, sans nécessairement avoir de doctorat

  • Like 2

Amélie Ponchel

Psychologue spécialisée en neuropsychologie, docteur en psychologie

Présidente et membre du conseil d'administration de l''OFPN - Chargée de mission FFPP

Equipe Mobile Parcours Complexes - Pôle Psychiatrie Dépendance Réhabilitation - GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences
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Invité Marlou

Merci AmelieP.

 

Dans tous les cas, si je veux mener à bien mes propres recherches, il me sera nécessaire d'avoir le doctorat? Je ne peux pas par exemple proposer une recherche à un chercheur et travailler en collaboration directe avec lui?

 

Au niveau des salaires, avez-vous une idée de la différence en milieu hospitalier, avec et sans doctorat pour une pratique en tant que neuropsychologue clinicien?

 

Merci

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Au niveau des salaires, avez-vous une idée de la différence en milieu hospitalier, avec et sans doctorat pour une pratique en tant que neuropsychologue clinicien?

Etant donné que le poste de "psychologue" sur lequel tu postulerai ne nécessite pas un doctorat, le titre de docteur n'est pas présent dans les grilles de salaire des conventions. Par contre, comme le doctorat prend 3 ans, tu peux (je dirais même tu dois) alors négocier 3 années d'expérience en plus contrairement à un collègue "fraîchement" diplômé. Ainsi, tu peux avoir accès à un échelon supplémentaire sur la grille et donc être mieux payé dès le départ.

Après, pour le recrutement, en terme de CV, le fait d'avoir un doctorat est clairement un plus.  

 

Mathilde MUNEAUX

Présidente de psyneuropsy04

Membre de NeuropsyPACA

Activité libérale, Château-Arnoux (04)

IME et SESSAD UNAPEI Alpes Provence, Château-Arnoux (04)


 

 

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Guest
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