Effectivement... maintenant, ce n'est pas vraiment évident de se faire un avis tant les ET sont importants. c'est d'ailleurs étonnant une telle différence de rémunération... Et les canadiens, ils gagnent combien en moyenne ?

Bien sûr, dit comme ça, c'est rageant... Mais, sur leur salaire, les américains doivent payer pour anticiper une retraite confortable qu'ils n'auront pas sinon (ok, probablement que nous devrions le faire aussi, mais bon...!) et pour une assurance santé aussi, faute de sécu sociale je crois... Alors, peut-être faut-il relativiser et comparer les choses en neutralisant les "variables secondaires"

Voilà... c'était juste un petit mot pour tenter de consoler les neuropsy français (et canadien ) qui nous lisent sur le site

Au Canada, les salaires sont de jurisdiction provinciale. Donc, les salaire au Québec sont différents de ceux de l'Ontario. Mais dans la même province, nous avons tous la même échelle salariale. C'est le cas chez-vous? Et au niveau de l'Europe? Est-ce que la salaire du neuropsy français ressemble à celui d'un belge?

La variabilité de leur échelle salariale m'a aussi grandement frappé. Les salaires en centre hospitaliers sont près de celui de la moyenne de l'échantillon mais en privé, on peut faire beaucoup plus d'argent.

La moyenne et l'écart-type sont donc passablement plus élevé qu'au Québec. Mais c'est vrai qu'il faut tenir compte du coüt de la vie. Les exigences sont aussi bien différentes. Au É-U, de plus en plus de neuropsy font un stage post-doctorat clinique de deux ans après le PhD, un peu comme la résidence d'un médecin. Bon nombre font aussi une certification ("Board"), comme c'est le cas des médecins. Aux É-U (comme dans le Canada anglais j'ajouterais), le neuropsychologue à une reconniassance professionnelle bien près de celle du MD (on s'y fait appeler Dr d'ailleurs). Donc, il y a aussi beaucoup de différences dans les exigences et la reconnaissance du neuropsychologue...

Du peu que j'en sache, je ne pense pas non. En Suisse, les salaires sont bien plus importants et j'imagine qu'en Espagne, le traitement est différent de celui de la France. D'ailleurs, même en France, nous avons plusieurs conventions collectives qui réglementent un certain nombre de choses comme le salaire (avec des écarts plus ou moins importants).

Brigitte, tu as raison de rappeler qu'aux EU, le système est fait de telle sorte que globalement le salaire n'est pas amputé des charges que nous pouvons avoir en France. La solidarité... c'est quelque chose qui est en train de disparaitre au profit d'une économie ultra libérale et individualiste. Je ne vais pas transformer ce post en plaidoyer politique mais il est clair qu'il faut voir au delà de la somme qui s'affiche en bas de notre feuille de salaire. Le reste est prélevé pour faire fonctionner l'état et les différents services publiques, très nombreux en France et qu'on adore détester

Pour revenir à ce que tu disais Steve, c'est évident que la formation doit avoir un impact sur le revenu en même temps que sur les responsabilités de ces collègues là ... En France, on parle de plus en plus du doctorat comme base universitaire pour le titre de psychologue et pour ma part, je trouve cette idée très positive ! Reste à savoir si la négociation sera possible par la suite car, sur le plan des responsabilités, la médecine s'impose comme le garant de très nombreuses choses en France et sur le plan salarial, la volonté actuelle est plutôt de l'ordre de l'économie...

oui effectivement Brigitte tu as raison de préciser. Je n'y avais pas penser, trop étonnée par la différence...

Aux E-U et/ou au Canada, à partir de quand ou comment se fait la spécialisation des études de psychologie vers la neuropsychologie ?

Après le baccalauréat en psychologie, la spécialisation de fait au niveau de la maitrise et du doctorat (la plupart des université offrent un programme de doctorat de 5 ans après le baccalauréat, dans lequel on crédite une maitrise en cours de route).

Je pense que c'est à peu près idem aux E-U sauf que certains font un post-doc clinique.